L’employeur assure la garantie LPC et le capital minimum qui en découle. Par conséquent, si l’assureur ou le fonds de pension n’atteint pas la garantie de rendement minimale, la différence devra être couverte par l’employeur. Cette modification a donc également des conséquences sur les plans de pension de votre entreprise.
Si votre assureur propose un taux d’intérêt inférieur à cette garantie LPC, il peut en résulter un déficit que vous devrez couvrir lors du départ ou de la mise à la pension de votre travailleur.
Depuis 2024, la plupart des assureurs offrent un taux d’intérêt garanti d’au moins 1,75 % sur les primes des assurances de groupe de la Branche 21. Dans le cadre des assurances de groupe de la Branche 21 plus anciennes, qui offrent encore une garantie sur les primes et sur les réserves, le taux d’intérêt garanti de la plupart des assureurs est inférieur à 1 % sur les augmentations de primes. Nous ne nous attendons pas à ce que les assureurs alignent leur taux d’intérêt sur le niveau de la nouvelle garantie LPC de 2,50 % à court terme, notamment car les conditions économiques actuelles ne s’y prêtent pas. Même après l’octroi d’une participation bénéficiaire, il n’est pas certain que le rendement net total de 2,50 % soit atteint.
Il peut être intéressant d’examiner attentivement le rendement actuel de votre assurance de groupe et la méthodologie appliquée par le plan de pension. Afin de limiter voire d’éviter les mauvaises surprises, telles que le sous-financement, il peut être opportun d’envisager d’autres scénarios. Le transfert vers une assurance de groupe en Branche 21 avec un rendement garanti supérieur, une assurance de groupe en Branche 23 ou un fonds de pension en sont des exemples.
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