Selon les données du gouvernement, plus de 100 entreprises de travail adapté opèrent rien qu’en Flandre. Ces organisations, anciennement connues sous le nom d’ateliers sociaux et protégés, emploient plus de 30 000 personnes. Elles remplissent un rôle social important et renforcent le marché du travail. Il arrive régulièrement que des entreprises ou des organisations confient une tâche à une entreprise de travail adapté. Elles font donc partie intégrante de notre vie quotidienne. En tant que partenaire d’assurance engagé dans le développement durable des entreprises et dans la diversité et l’inclusion, le soutien de ce secteur fait partie de notre mission de développement durable.
* Source : Statistiques de la Flandre
Le personnel se compose de personnes souffrant d’un handicap congénital, de réfugiés politiques, de personnes effectuant un travail adapté à la suite d’un grave accident de la route et de personnes effectuant une peine de travail imposée par le tribunal. Une entreprise de travail adapté encadre un groupe très diversifié de travailleurs aux profils et aux talents très différents.
Mario Vermaelen : « Le fonctionnement et la gestion quotidiens de ce groupe hétérogène posent certains défis. Ceux-ci relèvent souvent du domaine de la communication, comme la barrière de la langue, mais ils peuvent également concerner l’éthique professionnelle, la motivation, l’expérience, etc. En outre, certains collaborateurs ne sont employés que temporairement par l’organisation. Cela confère à la formation continue, à la sensibilisation et à l’accompagnement une importance encore plus grande que dans d’autres organisations. »
Une entreprise de travail adapté apporte un soutien sur mesure et peut être sollicitée dans le cadre de diverses activités, dont voici les plus courantes :
- Service de gestion des espaces verts : entretien des routes et des parcs publics, nettoyage des bulles à verre, nettoyage des abribus, etc., souvent à l’aide de véhicules utilitaires et de remorques.
- Conditionnement : (re)conditionnement de marchandises, tel que la confection d’emballages promotionnels au supermarché, ainsi que la mise en place de présentoirs ou l’étiquetage.
- Rénovation : pose de cloisons en gyproc ou de portes intérieures, peinture ou pose de papier peint, réparation de mobilier urbain, etc.
- Conteneurs à vêtements : trier et proposer des vêtements dans les friperies.
- Nettoyage : nettoyage industriel, entretien de bureaux, enlèvement de détritus et de graffitis, etc.
Chaque activité comporte ses propres risques, qui peuvent notamment entraîner l’incapacité de travail d’un travailleur ou des dommages matériels. Mario Vermaelen : « Quels sont les risques qui ont le plus d’impact sur le fonctionnement d’une entreprise de travail adapté ? C’est ce que doit déterminer l’évaluation approfondie des risques, afin de pouvoir sélectionner les assurances appropriées. La sécurité des collaborateurs est généralement la priorité de ce type d’entreprises. »
La différence entre une entreprise de travail adapté et une PME classique ne réside généralement pas au niveau des assurances. La couverture des accidents du travail, de l’incendie, de la cybersécurité, de la responsabilité, etc. est tout aussi essentielle pour ces entreprises. Mario Vermaelen : « C’est le nombre élevé d’accidents du travail dans les entreprises de travail adapté qui ressort. Nous recommandons donc d’accorder toute l’attention nécessaire à la prévention des accidents sur le lieu de travail et sur le chemin depuis et vers le travail. »
De manière générale, plus l’activité est lourde, plus le nombre d’accidents du travail est élevé. En sa qualité de courtier, Vanbreda joue un rôle actif dans la prévention, afin de réduire durablement le risque d’accident. Pour ce faire, nous consultons toujours l’assureur et l’entreprise de travail adapté, car l’engagement en faveur de la prévention par le biais de la formation et de la sensibilisation commence à la tête de l’organisation.
Mario Vermaelen : « Nous garantissons une transparence maximale en fournissant à l’entreprise et aux collaborateurs un aperçu des statistiques de sinistres et en suggérant des pistes d’amélioration ciblées. Nous organisons une réunion périodique au cours de laquelle nous examinons la charge des sinistres, l’apurement des réserves, le suivi des dossiers avec suspicion d’incapacité permanente, le taux de fréquence des accidents bénins et les possibilités de recours. Nous fournissons également, en collaboration avec l’assureur, des informations qui peuvent servir à l’entreprise lors du toolbox meeting. Cela peut aller du port d’une protection du visage ou de vêtements de sécurité, au fait de soulever et hisser correctement les charges, en passant par l’entraînement à la conduite du vélo pour des trajets domicile-lieu de travail plus sûrs, que ce soit au sein même de l’entreprise de travail adapté ou chez le client (enclave). »