Depuis la pandémie du coronavirus, les employeurs voient de plus en plus le travail à domicile comme une alternative louable. Cette tendance a entraîné une diminution du nombre de déplacements et, partant, une baisse du nombre de sinistres.
Cette évolution incite les entreprises à penser à la façon dont elles doivent assurer un parc davantage à l’arrêt. Déjà avant la pandémie, les départements RH et les gestionnaires de flotte commençaient à réfléchir à la mobilité du futur. « Traditionnellement, le Belge avait non seulement une brique dans le ventre, mais aussi une voiture de société », explique Vicky Vandergeeten. « La nouvelle génération de travailleurs envisage progressivement la mobilité de manière différente : quel est le moyen le plus rapide d’aller du point A au point B ? Que cela se fasse en voiture ou avec une trottinette électrique partagée est un peu moins important. Ce mouvement, qui considère les déplacements domicile-travail plus largement que la voiture de société, a en soi un impact sur les risques que vous devez couvrir. »
Si nous examinons maintenant comment les entreprises assurent spécifiquement leur flotte de voitures, les possibilités d’une assurance omnium sont souvent méconnues. La formule classique selon laquelle les entreprises, en plus de l’assurance RC obligatoire pour les dommages aux tiers, font également assurer les dommages causés à leur propre véhicule, est détrônée par d’autres formes de financement/d’assurance. Il est intéressant d’analyser, sur la base des statistiques de sinistres, quelle formule omnium offre la meilleure solution pour une entreprise. « Est-il nécessaire de couvrir chaque euro en omnium ? Cela peut aussi être l’inverse ou en partie l’inverse », précise Vincent Sandra. « Dans la forme la plus poussée, l’entreprise elle-même couvre tous les sinistres qui seraient autrement couverts par l’omnium. En pratique, dans un tel scénario, le règlement ne passe pas par un assureur, mais par le courtier. »
Dans ce type de financement des risques, c’est l’entreprise elle-même qui supporte le risque. La solvabilité de l’entreprise et la stabilité des statistiques de sinistres sont alors des paramètres déterminants. Entre l’assurance omnium et un régime sans assurance, il existe bien sûr des solutions intermédiaires comme l’assurance stop-loss. À partir d’un volume de 250 véhicules, celle-ci ouvre des possibilités intéressantes. À mesure que l’on se rapproche des 1 000 véhicules, un régime sans assurance devient un choix attrayant. Dans le cas d’un stop-loss, l’entreprise prend elle-même en charge les sinistres jusqu’à un certain plafond (stop) et fait couvrir par une assurance omnium tous les sinistres dépassant ce plafond. Vanbreda cherche avec vous quelle est la meilleure solution pour votre entreprise. Ensemble, nous vous permettons de réaliser les bonnes économies dans le cadre du financement alternatif des risques.
« Lorsque le choix se pose sur le stop-loss, nous constatons chez Vanbreda que le système génère certains effets frappants », poursuit Vincent Sandra. « Pour de nombreuses entreprises, il s’avère être un stimulant positif, qui les pousse à réfléchir très activement à limiter leur nombre de sinistres, notamment grâce à des mesures de prévention ou à une car-policy adaptée. Chaque accident évité se traduit directement dans les bénéfices de l’entreprise. Par ailleurs, la prime omnium étant bien moins élevée, la taxe de 26,75 % ne s’applique également que sur ce montant plus bas. »
De nombreux gestionnaires de flotte se demandent si cette approche, par laquelle l’entreprise elle-même prend plus de risques, n’entraîne pas une augmentation significative de leur propre charge de travail. Dans la pratique cependant, la majeure partie des tâches passent de l’assureur au courtier, et non pas au client. De plus, les outils en ligne tels que VanbredaConnect offrent la possibilité de suivre les sinistres et les contrats. « Les interfaces permettent de communiquer par voie numérique à propos des modifications de la flotte », explique Vicky Vandergeeten. « Le gestionnaire de flotte peut regarder par-dessus l’épaule du courtier. Les données qu’il saisit, par exemple un changement de conducteur, apparaissent immédiatement dans l’outil et évitent de très nombreux courriels. Des liens avec le logiciel de flotte d’une entreprise sont aussi possibles. En outre, l’entreprise reçoit régulièrement des rapports : quels sinistres ont été payés, qu’est-ce qui a été récupéré auprès des parties adverses, quelle est la situation du stop-loss ? Ce sont des questions pour lesquelles les gestionnaires de flotte peuvent facilement obtenir une réponse, ce qui leur permet de se décharger du travail nécessaire en optant pour une méthode d’assurance alternative. »