Saviez-vous qu'un employé stressé coûte en moyenne 4 000 euros par an à votre entreprise ? Un collaborateur épanoui apporte en revanche beaucoup à votre organisation. Un individu qui se sent bien dans sa peau affiche en effet une plus grande adaptabilité, plus de résilience et une meilleure capacité à gérer les situations difficiles, ce qui augmente la productivité. Envie de vous engager pleinement en faveur du bien-être mental en tant qu'organisation ? Le premier pas est d'oser parler de cette question.
Investir dans la prévention est plus important que jamais. À cet égard, l'un des facteurs qui entrent en jeu est de parvenir à aborder la thématique des problèmes de santé mentale. Evelyne Lauwers, General Manager Health Care chez Vanbreda : « Malheureusement, cette question est encore trop souvent taboue au travail. Avec BloomUp, nous voulons que cela change. Nous voulons que tout le monde puisse en parler plus facilement. En échangeant nos vécus personnels sur le lieu de travail, parler du bien-être mental devient normal. »
Nous souhaitons présenter trois avantages majeurs :
- Parler est vecteur d'introspection
Pour beaucoup d'entre nous, parler du bien-être mental, surtout dans les moments difficiles, n'est pas toujours évident. Encore moins dans un contexte professionnel. Clovis Six, CEO de BloomUp : « Parler permet pourtant de mieux se connaître et rend les gens plus forts, ce qui leur permet d'atteindre plus rapidement leur plus haut potentiel. Qui plus est, entendre d'autres personnes partager des récits similaires crée une certaine reconnaissance, une identification. Vous en retirez un soulagement émotionnel et une meilleure compréhension de vos pensées. Vous ne savez pas comment gérer certains sentiments négatifs comme le stress ? Tendez donc l'oreille et écoutez les autres pour comprendre comment ceux-ci abordent ce défi. »
- Une meilleure productivité
La diminution du bien-être mental n'est pas uniquement synonyme de coûts élevés. Elle exerce également une influence négative sur la productivité au sein des organisations. Une personne qui ne se sent pas bien mentalement aura plus de mal à communiquer et sera généralement plus impatiente. Cela conduit souvent à des interprétations erronées et à des réactions extrêmes et réduit également l'énergie, la concentration et le dynamisme de l'individu concerné.
Selon une étude de la Mental Health Foundation, une personne en bonne santé mentale affiche une productivité supérieure de 12 % à celle d'une personne en mauvaise santé mentale et peut donc effectuer 12 % de travail en plus pour le même coût. Autrement dit : une économie de 6 600 euros par employé et par an. Un bel avantage, outre le fait que le travailleur en question présente une meilleure santé et se sent plus heureux.
- Plus de lien entre les travailleurs
Evelyne Lauwers : « Quand on sait pourquoi certains collègues se montrent plus émotifs ou susceptibles, on se comprend mieux et on peut plus facilement collaborer. On crée ainsi automatiquement plus de lien et d'engagement. Or, un plus grand engagement permet aux collaborateurs de se sentir mieux sur le lieu de travail et de rester plus longtemps en fonction. Résultat : moins de rotation du personnel au sein de votre organisation. »
Envie de booster l'engagement au sein de votre organisation ? Alors, consultez ces conseils pratiques de responsables HR issus de différents secteurs.
En tant qu'employeur, il est important de comprendre qu'il est difficile, quand on ne se sent pas bien, de franchir le cap et de rechercher un soutien mental. Ce cap est plus facile à franchir lorsque la personne se sent suffisamment à l'aise pour partager ses soucis et sait qu'elle sera écoutée. Dans un environnement où il est habituel de discuter du bien-être mental, les collaborateurs indiquent plus rapidement quand ils se sentent bien, mais aussi quand ils se sentent mal. En tant que responsable HR ou chef d'équipe, vous êtes ainsi mieux informé de la santé mentale de vos collaborateurs et pouvez plus rapidement intervenir ou rediriger une personne lorsque cela s'avère nécessaire.